Togo : La haplucia déplore un mauvais relais médiatique de sa dernière sortie et présente ses excuses aux personnalités

©liinformateur.net – 28 août 2020, 16h49 (Lomé) – La HAPLUCIA, Haute Autorité pour la Prévention et la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées est bien embarrassée depuis quelques semaines par le relais médiatique qui a été fait de sa sortie du 06 août dernier. L’institution déplore « le mauvais relais médiatique qui en a été fait » et fait son méa culpa « aux personnalités qui ont été affectées« .

Très concrètement, l’autorité de lutte contre la corruption a organisé le 06 août dernier, un atelier portant sur « la validation du rapport final de l’étude sur la perception et le coût de la corruption au Togo« . Le rapport en question porte sur une étude sur la perception et le coût de la corruption au Togo ; cette étude a été confiée à l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques et Démographiques (INSEED).

L’étude en question a ciblé les ménages et les responsables d’entreprises formelles et informelles. Sur 100 zones de dénombrement tirées sur toute l’étendue du territoire, 1.500 ménages et 400 entreprises formelles et informelles ont été ciblées soit un total de 2.784 citoyens de 18 ans et plus enquêtés. La particularité de cette étude est qu’elle n’a porté que sur la petite corruption à savoir les pots-de-vin versés aux agents publics au cours des douze derniers mois avant l’étude.

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Aucune enquête n’a été menée sur la grande corruption que ce soit au Togo ou ailleurs dans le monde, en raison de sa complexité et de l’absence de méthodologie et de logiciel pour en évaluer le coût. L’étude étant achevée, la validation du rapport a pris du retard pour cause de covid, et elle a pu se tenir le 06 août dernier.

Cette étude n’était en rien destinée « à épingler certaines personnalités du pays« , insiste Essohana Wiyao, président de la HAPLUCIA . L’institution de lutte contre la corruption s’est donc étonnée que, malgré le nombre restreint de médias invités à la couverture de l’atelier pour cause de covid-19, le sujet a été mal relayé parce que les médias « n’ont pas bien saisi l’objet de cet atelier« .

« Nous déplorons le mauvais relais médiatique qui en a été fait. Nous présentons donc toutes nos excuses aux personnalités qui ont été affectées par le mauvais relais médiatique qui a été fait de notre atelier du 06 août 2020« , a laissé entendre Essohana Wiyao.

Essohana Wiyao, président de la HAPLUCIA à gauche et Koamé Kouassi, directeur général de l’INSEED.

Le directeur de l’INSEED, également présent à la rencontre, a martelé la même chose, insistant sur le fait que l’étude n’était dirigée contre personne.

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