©liinformateur.net – 13 octobre 2020 – 16h43 – Le 13 octobre de chaque année est célébrée la journée internationale pour la réduction des risques de catastrophes. C’est dans ce cadre que l’Association Nouvelle Alternative pour le Développement Durable en Afrique (NADDAF) a initié un atelier multi acteurs sur la problématique de l’érosion côtière et la situation des victimes à Lomé.

Cet atelier regroupant les représentants des victimes, des ministères concernés, des agences nationale chargée de la protection civile, de la société civile, des communes le long de la côte togolaise ; vise à trouver les voies et moyens pour contribuer à la recherche de solutions adéquates aux problèmes et changer les conditions de vie des victimes du phénomène dans le village de Doévikopé.

A ce jour, la côte togolaise est minée par plusieurs situations aggravantes dues à ce phénomène. On note des situations telles que l’aggravation de la délinquance juvénile, la précarité de vie due à l’engloutissement de plusieurs habitations par la mer, la disparition des métiers, l’abandon de l’école des jeunes minent la côte togolaise.

« Le projet Action des volontaires européens et nationaux investis pour la résilience (AVENIR), un projet européen sur lequel travaille NADDAF depuis un an a connu un long processus au cours duquel on dénombre des ateliers, la réalisation d’un film documentaire sur l’érosion côtière titré  »les oubliés de la côte » l’identification de 560 victimes de l’érosion côtière » a déclaré komlan Koissi, responsable réduction des risques et catastrophes et éducation, représentant du coordinateur de l’association initiatrice de cet atelier.

Pour Moussa Bah, représentant de France volontaires au Togo, « la sensibilisation doit continuer, le plaidoyer doit continuer afin de trouver une solution pour la prise en charge des victimes du phénomène identifié.« 

Il est à noter que le projet AVENIR est mise en œuvre par France volontaires au Togo avec le soutien financier de l’Union Européenne.

Emmanuel Kénou