©liinformateur.net – (Lomé, 22 février 2021, 16h32) – Il y a 1 an, les togolais se rendaient massivement aux urnes pour l’élection présidentielle du 22 février 2020. Une année après, on n’a toujours pas fini de parler de ce scrutin. L’un des candidats malheureux, Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo refuse de s’avouer vaincu. Pour lui et la dynamique qui a porté sa candidature, la victoire obtenue en février 2020 a été volée par Faure Gnassingbé, déclaré vainqueur par les institutions en charge du scrutin.

Pour Agbéyomé Kodjo, la messe de la présidentielle du 22 février n’est toujours pas dite. L’ancien premier ministre continue par nourrir l’espoir d’un « transfert pacifique du pouvoir » entre lui et celui qui dirige actuellement le pays. A maintes reprises, l’homme de Tokpli l’a signifié sur sa page Twitter. Dans la Dynamique Mgr Kpodzro, l’espoir d’une prise de pouvoir d’Agbéyomé Kodjo continue aussi d’être nourri.

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Dans son combat, Agbéyomé Kodjo peut se targuer de quelques soutiens à l’international notamment aux USA avec un ancien sénateur et plus récemment en France avec le député Nadot. Malgré ces soutiens, le vent ne donne pas l’impression de tourner en faveur de l’ex-président du parlement togolais.

Pour Agbéyomé Kodjo, c’est désormais un an de désillusion et d’un rêve impossible. Celui qui disait : « sortez à 06 heures du matin, votez pour moi à 07 heures et à midi je vous ramène la victoire » n’a pas réalisé sa promesse une année après, et tout porte à croire qu’il n’en n’a pas les moyens. Alors que les togolais semblent avoir définitivement tourner la page de la présidentielle et semblent passer à d’autres choses, Agbéyomé Kodjo et ses partisans devraient aussi en faire autant.

La prochaine présidentielle se tiendra en 2025 et tout bon analyste sait qu’il faut s’y prendre plus tôt pour gagner une élection surtout présidentielle. Pour rappel, Agbéyomé Kodjo a été crédité de 19,46% à l’issue de la présidentielle du 22 février 2020, arrivant second derrière Faure Gnassingbé avec 70,76% des voix.