©liinformateur.net – Lomé, 08 août 2021, 13h12 – Madame le maire de la commune d’Ogou 1, Yawa Kouigan a pris une décision de licenciement pure et simple de deux employés de la mairie en date du 15 juillet dernier. Motif évoqué par la patronne de l’exécutif communal, retard ou absences non justifiés au cours du premier semestre de l’année. Pour le ministre de l’administration territoriale, cette décision viole les textes pertinents qui régissent les cas pareils. En conséquence Payadowa Boukpessi invite le maire à rapporter sa décision.

Yawa Kouigan ne souhaite plus avoir les nommés Geraldo Kiki Roukia et Konsana Simtaya Dorma dans les effectifs des employés de la commune d’Ogou 1 dans la région des plateaux. Pour retard et absence non justifiés, ces deux employés se sont vus notifier une note de licenciement. Sauf que la procédure ne respecte aucunement la législation en vigueur dans de pareils cas.

Dans un courrier réponse au maire écrite le 03 août passé, le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires opère un recadrage à madame le maire. Pour lui, l’acte pris par le maire souffre d’un certain nombre d’insuffisances.

« Aucun acte n’est régulièrement pris pour produire les effets de votre décision qui devrait recevoir le contrôle de légalité du préfet et mon approbation » , écrit le ministre.

Plus grave encore, une telle décision qui équivaut à une exclusion définitive, ne devrait pas pouvoir être prise sans recourir à « l’avis de la commission administrative paritaire » , poursuit M. Boukpessi qui invite madame le maire à se « conformer aux textes en vigueur » .

On est tenté de se demander comment madame le maire a pu violer des textes de lois pourtant bien clairs dans une matière aussi sensible qu’une affaire de licenciement. La commune d’Ogou 1 ne dispose-t-elle pas d’un conseil juridique pour suivre ces genres de décisions ? Heureusement qu’il y a un ministre de la décentralisation pour ramener de l’ordre.