Togo : Examen périodique universel, les députés en session de formation
©liinformateur.net – Lomé, 27 novembre 2021, 13h31 – Les députés de l’Assemblée nationale togolaise étaient à une session d’information concernant le mécanisme de l’Examen périodique universel (EPU) le vendredi 26 novembre. Ce mécanisme du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies qui, invite les États membres à faire le point de toutes les mesures prises pour faire protéger et avancer la cause des Droits de l’Homme dans leurs pays est prévu en janvier 2022 pour le cas du Togo.
En effet, le Togo est attendu le 24 janvier 2022 à la tribune des Nations unies pour présenter son rapport au titre du 3e cycle de l’EPU.
C’est dans le but d’édifier les parlementaires sur leur rôle dans l’accompagnement de ce processus que la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) et ses partenaires ; le Collectif des associations de lutte contre l’impunité au Togo (CACIT) et UPR Info, une organisation non gouvernementale basée en Suisse ont initié la rencontre.
Dans son intervention, Nargiz Arupova, la Directrice de programmes suivi des pays à UPR Info a précisé l’objectif de ce rendez-vous d’échange.
« L’objectif de la session d’aujourd’hui est de vous briffer sur les particularités du mécanisme et vous présenter comment les parlementaires peuvent participe », a-t-elle déclaré.
Nargiz Arupova a précisé que les parlements sont l’un des principaux canaux par lesquels les recommandations des mécanismes internationaux et régionaux des droits de l’homme parviennent au niveau national, en particulier dans leurs fonctions législatives, budgétaires et de contrôle.
S’adressant au députés, le président par intérim de la CNDH, Yaovi Sronvie a souligné qu’ils ont « un rôle important à jouer en appelant à l’élaboration de plans d’action nationaux sur les droits de l’homme pour la mise en œuvre des recommandations de tous les mécanismes internationaux et régionaux, tout en s’assurant que ces plans visent la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) ».
Le député Kossi Hounakey, vice-président de la Commission des droits de l’homme à l’Assemblée nationale, s’est réjoui de l’initiative et a rassuré que la « Représentation Nationale réaffirme sa disponibilité afin d’accompagner le Gouvernement Togolais et tous les acteurs nationaux et internationaux en vue de la Consolidation de la protection et de la promotion des DH dans notre pays ».
Rappelons que c’est le 31 octobre 2016 que le Togo a présenté son rapport national au titre du 2eme cycle de l’EPU. A l’issue de cet exercice, 195 recommandations ont été formulées par les Etats membres et observateurs, 167 recommandations ont été acceptées et 28 recommandations notées par le Togo.