©liinformateur.net – Lomé, 28 janvier 2022, 17h40 –  Suite au putsch survenu à Ouagadougou, lundi, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a suspendu le Burkina Faso de ses instances. C’était lors d’un sommet spécial virtuel tenu vendredi 28 janvier.

En attendant que les chefs d’État de la communauté ouest-africaine se retrouvent le 3 février à Accra (Ghana) pour évaluer à nouveau la situation du Burkina Faso, ils ont opté, pour l’instant, pour une sanction minime.  

La Cédéao a exigé la libération du président renversé Roch Marc Christian Kaboré, placé en résidence surveillée, ainsi que des autres responsables arrêtés, a indiqué à l’AFP un participant à la rencontre sous couvert d’anonymat.

Le sommet virtuel, qui a duré environ trois heures, a en outre décidé de l’envoi, samedi 29 janvier, à Ouagadougou d’une mission des chefs d’État-major des armées de la Cédéao, qui sera suivie lundi 31 d’une mission ministérielle.

Il est à noter que dans sa première allocution depuis sa prise de pouvoir le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a estimé jeudi à la télévision nationale que son pays avait « plus que jamais besoin de ses partenaires ».