©liinformateur.net – 21 mai 2020 – 10h39 (Lomé)

Il y a deux jours la presse nationale faisait écho du kidnapping et de l’agression de madame le Maire de la commune de Dankpen 2. En mauvais état après cette agression, la chef de l’exécutif communale a dû être évacuée à Lomé pour des soins appropriés et intensifs.

C’est désormais au pavillon militaire de Lomé qu’elle sera soignée de ses blessures consécutives à l’agression barbares et sauvages dont cette femme d’un certain âge a été la cible. Son état nécessite des soins intensifs nous dit-on. Elle a un pied immobilisé, quelques côtes cassés et de nombreux hématomes sur le corps et la tête dus aux violents coups de poings qu’elle a reçus un peu partout. Non content de leur acte barbare, les agresseurs lui ont aussi dérobé la somme 1.800.000 francs CFA qu’elle transportait sur elle.

Cette agression est survenue lors d’un litige foncier qui a opposé deux ethnies de la préfecture de Dankpen. Le Maire y a joué la médiation ce qui n’a pas été du goût d’une partie qui pour se venger a tendu le guet-apens à l’élue locale. Le ministre de la sécurité et de la protection civile a réagi dans un communiqué promettant tout mettre en œuvre pour que les auteurs de cette agression soient appréhendés et sévèrement punis.

C’est aussi une situation qui relance le débat sur la sécurité des élus locaux surtout les Maires et leurs adjoints. De l’avis de quelques uns qui nous ont contacté, ils se disent menacés quelque fois et plaident pour que leur sécurité soit garantie au même titre que les préfets.

Nous reviendrons en détail sur le récit de l’agression prochainement…

Samuel Gnanhoui