Agression de Sagna : le Sénégal condamne, le Togo rassure

©liinformateur – Dimanche 29 septembre dernier, le député sénégalais Guy Marius Sagna a été victime d’une agression physique alors qu’il participait à une conférence au siège de la CDPA aux côtés de certains leaders de l’opposition. Cette agression contre la personne de celui qui est également député au parlement communautaire, n’a pas laissé indifférente la diplomatie sénégalaise qui a condamné « cet acte inqualifiable » et demandé à son vis-à-vis togolais de veiller à l’intégrité physique de M. Sagna. La partie togolaise s’est engagée en ce sens.

D’après les images qui circulent sur les réseaux sociaux, c’est au moment où le député Guy Marius Sagna a demandé à l’assistance de se lever pour exécuter l’hymne national togolais, que des individus, qui faisaient partie de l’assistance, ont commencé par semer le trouble. Le bilan fait était que quelques blessés dont le député sénégalais, et des dégâts matériels notamment des chaises en plastique cassées, un pare-brise de véhicule brisé et bien d’autres.

Réagissant par communiqué, le ministère sénégalais de l’intégration africaine et des affaires étrangères, « condamne avec fermeté cet acte inqualifiable, demande qu’une enquête soit immédiatement diligentée ».

Les images montrent que le député sénégalais a été transporté dans une clinique de la place et pris en charge. Son état n’est pas jugé grave, d’ailleurs, celui-ci a pu s’entretenir avec les responsables du ministère des affaires étrangères de son pays dans la même journée. Sur le plan diplomatique, les deux ministères ont échangé de l’incident, la partie sénégalaise demandant que « l’intégrité physique de l’Honorable Député soit protégée ».

La diplomatie togolaise a rassuré que toutes les mesures appropriées seront prises en ce sens.

Accusée d’inaction pendant la survenance de l’agression, la police togolaise a communiqué ce mardi 02 octobre pour situer l’opinion. En clair elle estime n’avoir pas été saisie de la tenue de ladite réunion qui revêtait donc un caractère privé et informe qu’une procédure est ouverte et lance un appel « aux organisateurs de l’événement ainsi qu’à toutes les personnes affectées ou intéressées afin qu’ils apportent pleinement leur collaboration, notamment en fournissant les informations et les éléments de preuve en leur possession, pour permettre l’aboutissement des démarches visant à faire toute la lumière sur cet incident ».

Notons qu’au Togo les manifestations publiques sont encadrées par la loi. Si elles sont autorisées, elles font l’objet d’un encadrement de la police. Cette dernière a fait montre de son professionnalisme au fil des années en encadrant de gigantesques manifestations publiques sans aucun grabuge.

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