Pétrolegate – Prétendu détournement de 500 milliards de FCFA : ces preuves qui innocentent la famille Adjakly selon les avocats
©liinformateur – (Lomé, 19 février 2021, 10h41) – Accusée par un journal de place  d’avoir détourné une rondelette somme de 500 milliards de nos francs dans la commande publique  du pétrole, la famille Adjakly continue de clamer son innocence.  Vendredi 12 février 2021,  les avocats de cette  famille ont exposé à la presse les éléments qui attestent que les allégations du journal ne sont qu’  « une légende, une fable, un mythe ». Me Éric-Emmanuel Sossah, resté inébranlable dès le début de l’affaire, fait savoir qu’il  « est impossible que les faits imputés aient été envisageables ». A l’en croire, la famille Adjakly ne saurait détourner elle seule une si importante somme dans un comité chapeauté par le ministre du commerce. En plus, il n’y pas que les Adjakly qui bossent au sein du Comité de Suivi des Fluctuations des prix des produits pétroliers (CSFPPP).    

L’exercice de  la conférence de presse auquel s’est prêté le conseil de la famille Adjakly, valait la peine à plus d’un titre. Il a permis d’apporter les éclairages sur le Petrolegate qui continue de tenir en haleine les Togolais. Evidemment, lors de  cette sortie médiatique des avocats des accusés dans le dossier en question, la presse nationale et internationale a pu se rendre compte du caractère indécent  de la cabale contre une famille dont le seul  tort est d’avoir une expertise irréprochable dans le domaine des transactions pétrolières.  

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Accuser la famille Adjakly de  détournement de  la bagatelle de 500 milliards de FCFA dans le système de la commande publique de pétrole au Togo, c’est  faire preuve de charlatanisme journalistique. Et ceci pour plusieurs raisons.

D’abord, comme l’exige les fondamentaux du métier, aucune révélation voire une dénonciation ne se fait  dans le vide comme si l’on était dans un marché de commérages.   Il faut toujours apporter les preuves de ce que l’on avance. Et justement, pour ce dossier aucune preuve n’est jusqu’alors fournies de façon tangible par le bihebdomadaire l’Alternative  pour servir d’élément d’appréciation, a dénoncé le conseil d’avocat de la famille. Selon les avocats, le journal n’a pas pu prouver  comment les Adjakly ont pu prendre des libertés avec près de 500 milliards de nos deniers.

Le journal n’a daigné en renseigner davantage dans ses diverses publications consacrées au sujet de comment cela a pu être possible et la traçabilité d’une telle  transaction alléguée. Ensuite, l’organigramme du CSFPPP présente une figure qui plaide bien l’innocence des Adjakly.

 Pour ceux qui ne le savaient pas, ce comité qui gère la commande publique du pétrole est chapeauté par le ministre du commerce. Si tant est que les Adjakly ont détourné les sous publics, cela ne restera non su par la dizaine de ministres de commerce qui se sont succédé à ce poste. Même si on suppose que  la prétendue  forfaiture  a pu échapper  à  un ou deux ministres nonchalants  ou moins outillés pour détecter les moindres anomalies, empressons nous de préciser qu’une bonne dizaine de ministres et de chefs  de gouvernement  ne pourraient voir du bleu face au scandale allégué.  

D’après les avocats de la famille Adjakly, étant donné que  c’est le ministre qui  préside le comité, il  n’est  pas  possible que leurs clients aient pu empocher des centaines de milliards sans que le ministre ne se doute de rien. Ceci d’autant que c’est sa signature qui fait passer tout chèque.   

Enfin, au sein du  Comité de Suivi des Fluctuations des prix des produits pétroliers (CSFPPP) siège plusieurs personnes. On y retrouve un organe politique, un organe technique et  un secrétariat. L’organe politique est présidé par le ministre du commerce, la vice-présidence assurée par le ministre des finances,  le ministre de l’Energie des mines en est aussi membre de même temps qu’un représentant du premier ministre. Au niveau technique, l’on retrouve des représentants du ministère du commerce,  de celui des finances,  ceux des Mines, des  groupements des pétroliers, des syndicats et des membres de la société civile. Puis  vient le secrétariat du CSFPPP au sein duquel travaillent  aussi plusieurs personnes.

Comme on le voit, il n’y a pas que les Adjakly  au CSFPPP. Passer sous silence ce beau monde et ne retenir que le seul patronyme Adjakly s’apparente à une fixation dont le mobile est à rechercher ailleurs.   C‘est ce qui fait dire les avocats que l’affaire pue un complot savamment orchestré pour nuire à la famille Adjakly.  Et à la rencontre avec la presse le vendredi 12 février dernier, Me Éric-Emmanuel Sossah a encore affirmé de la façon la plus explicite  que cette affaire est un  fake news totale.  Partout où l’on  ira chercher les éléments de preuve, on y trouvera point.  Car, le Petrolegate est « une fiction » , a indiqué l’avocat. 

Il convient, dès lors, de reconsidérer les positions  en s’ouvrant à d’autres sons de cloche susceptibles d’apporter les éclairages sur cette affaire. Autrement, l’on tombe dans le piège à con savamment dressé par des envieux pour atteindre un objectif inavoué, bien  loin d’une démarche citoyenne.

Affaire à suivre.

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