©liinformateur.net – (Lomé, 10 mai 2021, 11h41) – Les actions humanitaires que pose le député togolais Gerry Taama et qui sont du reste très appréciées des bénéficiaires, ne semblent pas réjouir tout le monde au même titre. Et quand les mécontents proviennent du gouvernement, il y a de quoi s’interroger. Suite au don d’une dizaine de lampadaires solaires dans la préfecture de la Kozah en fin de semaine passée, le ministre de l’enseignement supérieur s’est fendu d’un commentaire quelque peu désagréable sur une radio de la place.

Pour l’universitaire qui était interrogé sur une radio de la place, « on ne fait pas de développement avec 10 lampadaires ». Une curieuse sortie de la part d’un ministre sur une action d’un citoyen, fut-il député, allant dans le sens du bien-être des populations. Le professeur Watéba serait bien inspiré de dire à l’opinion ce qui l’agace tant dans le geste de Gerry Taama ; le nombre de lampadaires ou la communication autour ?

Les différents gouvernements de Faure Gnassingbé ont toujours exhorté ceux qui le peuvent à apporter leur contribution à différents niveaux pour booster les actions de développement. Chaque action, aussi minime soit-elle, est encouragée tant qu’elle va dans le sens du bien-être des populations. La surprise est donc totale quand on entend un membre du gouvernement tenir de tels propos.

Pr Majesté Ihou Watéba a sans doute raté une occasion de se taire et il serait difficile de gager que ce genre de propos soit la position officielle du gouvernement. La pose d’une dizaine de lampadaires solaires dans la Kozah n’est pas la première action du genre que pose le président du Nouvel Engagement Togolais.

D’autres localités ont reçu de l’éclairage public grâce aux actions du député Gerry Taama ; ce sont sans doute plusieurs dizaines de lampadaires solaires qui ont été posées dans de nombreux coins sur toute l’étendue du territoire. On serait curieux de savoir ce qu’en pense Majesté Watéba. Mieux, ce dernier devrait prendre quelques cours de communication afin que ses sorties soient en phase avec le ton du gouvernement auquel il appartient et surtout avec l’opinion.