Remontés contre l’autoritarisme des médecins, infirmiers et infirmières du CHU Sylvanus Olympio manifestent
©liinformateur.net – (Lomé, le 1er février 2021, 13h10) – Les infirmiers et infirmières du Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio (CHU-SO) de Lomé sont en colère et le font savoir depuis la fin de matinée ce lundi 1er févier. Leur colère est dirigée contre leurs collègues médecins ; ces infirmiers en ont assez d’être traités comme des subalternes ou des marchepieds par des « docteurs » sans foi ni loi qui n’hésitent pas quelques fois à en venir aux mains contre eux. La manifestation de ce lundi trouve son échos dans le traitement inhumain qu’un médecin militaire a fait subir à un infirmier en fin de semaine dernière.
Selon les faits rapportés sur les réseaux sociaux en fin de semaine derière, un infirmier a eu à passer un salle quart d’heure entre les mains d’un médecin militaire. Ce dernier n’aurait pas du tout apprécié le fait que l’infirmier ait garé sa moto à l’endroit à lui réservé ; et pour lui faire passer l’envie de recommencer, il n’a pas hésité à l’humilier publiquement en le mettant à genoux pendant un quart d’heure et en lui infligeant quelques traitements dégradants.
En réaction, l’Association Nationale des Infirmiers et Infirmières du Togo (ANIIT) n’a pas hésité à condamné ce comportement d’outre siècle et promettait une action de protestation. C’est donc par un mouvement d’humeur que les infirmiers et infirmières ont donné de la voix dans l’enceinte du CHU-SO de Lomé. Sur certaine affiche qu’ils brandissaient ont pouvait lire : ASSEZ AU « OUI DOCTEUR », preuve que le désamour entre médecins et infirmiers est assez fort.
Dans le système sanitaire togolais, les médecins considèrent les infirmiers et infirmières comme leurs commis, des gens qui devraient impérativement être à leur service. Et pourtant, les infirmiers et infirmières sont un maillon indispensable de la chaine médicale dont le travail est primordial à la bonne marche des activités au sein d’un hôpital.
GSK