©liinformateur.net – 31 octobre 2020 – 21h05 (Lomé) – L’impact négatif du covid-19 sur les entreprises a occasionné des licenciements dans bon nombre de sociétés et ceci, de manière abusive dans certains cas. C’est le cas par exemple de certaines sociétés de la zone franche ; ce que dénonce l’Union syndicales des travailleurs de la zone franche d’exportation (USYNTRAZOFE). Elle revient sur la situation de 170 travailleurs qui ont été « abusivement » licenciés en pleine pandémie.

En effet, devant la presse samedi 31 octobre, l’USYNTRAZOFE s’est indignée contre le licenciement abusif de 170 travailleurs par l’employeur SOFANAT de la zone franche togolaise. Dans sa déclaration liminaire le syndicat dénonce le « silence de l’administration du travail dans cette crise pandémique, vis-à-vis de la demande du dialogue social des travailleurs et une mauvaise compagnie de la confédération syndicale des travailleurs de Togo CSTT ».

En clair, les syndicalistes reprochent dans un premier temps à la CSTT son indifférence face au préjugiste causé aux travailleurs ; et à l’employeur son refus d’ouverture au dialogue. Face à cette situation, l’USYNTRAZOFE exprime sa désolation et fait appel à l’autorité compétente.

« Nous ne pouvons que crier notre mal pour que l’autorité puisse nous entendre et puisse venir arbitrer de façon objective pour que les responsabilités soient situées et que nos amis puissent reprendre leur boulot », a souhaité le secrétaire général, Augustin K. Akiti

Toutefois, il compte « continuer (leurs) actions vers la direction générale du travail surtout l’inspection pour pourvoir faire rentrer (leurs) travailleurs dans leur droit », si le ministre en charge du travail estime qu’on ne peut plus les intégrer dans la société.

Et le chargé des conflits, Joachim Tepe d’ajouter : « nous regrettons que toutes les centrales syndicales du Togo soient restées silencieux dans ce dossier. Parce que c’est eux qui ont mandaté la CSTT (…) De notre côté nous avons fait un rapport et donné à toutes les centrales. Mais à ce jour nous n’avons pas leur suite », a-t-il évoqué sous un ton de déception.