©liinformateur.net – 20 juillet 2020 – 12h44 (Lomé)

Depuis plusieurs années, l’Etat togolais a lancé une vaste politique de grands travaux qui s’est matérialisée par la construction de nouvelles routes ou la rénovation d’anciennes ainsi que d’autres infrastructures. Cette politique a permis de faciliter la circulation des biens et des personnes sur plusieurs centaines de kilomètres de voies au nord comme au sud du pays. Le dernier chantier titanesque en date est celle de la route nationale numéro 5 (Lomé-Kpalimé), longue de 120 km et des travaux connexes. Coût des opérations, 214 milliards de FCFA ; mais pour quelles retombées ?

Les 214 milliards de francs CFA sont destinés à un double projet : la réalisation d’infrastructures routières et de drainage d’eau dans des localités de Lomé et de Kpalimé. Pour la réalisation des travaux, l’Etat a sollicité l’expertise de l’Entreprise burkinabé Bounkoungou Mahamadou et Fils (Ebomaf), présente au Togo depuis plus d’une décennie déjà.

Le premier volet du projet porte sur la modernisation de la route Lomé-Kpalimé, distante de cent-vingt (120) kilomètres ainsi que l’aménagement des bassins de rétention d’eau de Todman, de Ségbé et d’Adidogomé pour un montant cumulé d’environ cent quatre-vingt-quinze (195) milliards de francs CFA. Une autre partie du contrat d’un montant de dix-neuf (19) milliards de FCFA vise l’aménagement des Voiries et réseaux divers (VRD) de la ville de Kpalimé. A termes, tous ces ouvrages auront un intérêt certain sur le quotidien des populations.

La réhabilitation de cette voie va permettre de désengorger le trafic très dense sur le tronçon et assurer plus de sécurité. Elle présente également un intérêt particulier pour l’économie de la préfecture de Kloto, localité réputée pour son attrait touristique. Cette réalisation va accentuer le transit des touristes. Quant aux bassins de rétention d’eau, ils vont permettre de lutter efficacement contre les inondations dans ces zones et réduire considérablement leurs conséquences sur les populations environnantes.

Aussitôt les travaux lancés par les ministres des infrastructures et des transports et de l’économie et des finances, que des équipements ont été déployés sur les zones d’Adidogomé et d’Attiégou. Ceci annonce l’amorçage des travaux qui devraient prendre fin dans quelques mois.