©liinformateur.net – 18 août 2020, 19h07 (Lomé) – Les élèves des classes de première au Togo ont entamé la phase écrite du baccalauréat première partie communément appelé BAC 1. Cet examen ouvre la porte à la classe de terminale mais son maintien interroge.

Ils sont plusieurs dizaine de milliers d’élèves à courir après le probatoire (BAC 1) au Togo. L’examen écrit a démarré aujourd’hui sur toute l’étendue du territoire. Les élèves auront jusqu’à vendredi pour affronter les différents sujets qui leur sont proposés en vue de leur admission en classe de terminale.

Le Togo est aujourd’hui le seul pays qui maintient un tel examen dans la sous-région. Beaucoup s’interrogent sur le maintien d’un examen dont le diplôme n’est reconnu par aucune instance nationale ou internationale.

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Le BAC 1 est un sésame pour la classe de terminale et de nombreuses personnes qui l’ont obtenu, mais n’ont pu décrocher le baccalauréat se retrouvent finalement avec le diplôme du Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC). L’examen du BAC 1 qu’ils ont obtenu ne leur sert finalement plus à rien, d’où l’interrogation sur la pertinence de maintenir cet examen.

Pour plusieurs acteurs de l’éducation, le BAC 1 permet d’envoyer en terminale des élèves qui ont un niveau acceptable ; mais le constat est que les élèves togolais n’ont pas un niveau plus élevé que ceux d’autres pays où cet examen n’existe pas dans le cursus scolaire.

Il est plus qu’indispensable pour les responsables de l’éducation de poser des réflexions sur le maintien de cet examen qui se révèle de plus en plus inutile.