©liinformateur.net – 29 décembre 2020 – 14h26 (Lomé) – Faut-il s’attendre à des perturbations sur le réseau du groupe Togocom ? On serait tenté de répondre par l’affirmative au regard du préavis de grève qui a été déposé par les quatre syndicats des travailleurs de Togocom. Cette grève est programmée pour les 30 et 31 décembre 2020 et est dite « sèche », c’est-à-dire sans service minimum. A moins de 24 heures du démarrage de ce mouvement, si aucune solution de dernière minute n’est trouvée, des perturbations pourraient être enregistrées dans les services de l’opérateur Togocom.

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Une certaine guéguerre est née entre les responsables de Togocom et les travailleurs du groupe sur une question de prime. En fin de semaine dernières, des étreintes ont été accordées aux employés qui ont rejeté le montant proposé ; s’en est donc suivi un bras de fer dont on peine à connaitre vainqueur et vaincu. Pour l’heure, ce sont les employés qui tiennent la corde et annoncent une grève.

« Vos organisations syndicales ont été invitées le 24 décembre dernier par l’Inspection du travail et des lois sociales Lomé Nord 2, suite au dépôt du préavis de grève. Les discussions qui se sont déroulées avec la Direction générale de TOGOCOM sous l’égide de l’hôte se sont soldées par un échec faute de propositions de la part de l’employeur. » , écrivent les responsables des quatre syndicats à l’origine de l’appel.

Cette grève est dite sèche. Il n’y aura donc pas de service minimum et les syndicats invitent leurs membres à ne pas s’inscrire pour assurer un quelconque service minimum.

« Aucun service minimum n’étant pas négocié par l’employeur conformément à l’article 271 du code du travail, le grève sera « sèche » . A cet effet, les syndicats invitent chacun des travailleurs à ne pas s’inscrire comme volontaire au service minimum et à refuser tout service minimum » , précisent les syndicats.

Depuis la repise en main du groupe Togocom par les malgaches, l’ambiance est assez maussade au sein du groupe entre les employés et le nouveau repreneur. Côté service, le mécontentement est général au sein de l’opinion en raison de multiples défaillances surtout avec le service de transfert monétaire T-Money.