Maroc : des manifestants réclament le droit de pratiquer le « sexe hors mariage »
©liinformateur.net – (Lomé, 04 février 2021, 17h10) – La pratique du « sexe hors mariage » est un véritable tabou au Maroc. Quiconque est dénoncé par son entourage pour ce fait est passible de peine de prison et d’amendes en vertu de l’article 490 du code pénal marocain sur les « relations sexuelles hors mariage » et « outrage à la pudeur ». Mais depuis quelques années des voix s’élèvent pour s’opposer à cette loi et revendiquer le droit de pratiquer librement le « sexe hors mariage ».

Une campagne a été lancée sur les réseaux sociaux mercredi 03 février 2021 par le collectif « hors-la-loi » pour réclamer l’abrogation pure et simple de l’article 490 du code pénal marocain. Cet article sanctionne de peine de prison la pratique du « sexe hors mariage« . Pour les initiateurs de cette campagne, les dispositions de cet article sont jugées discriminatoires et misogynes.

En janvier de cette année, une jeune dame de 24ans a été condamnée sur la base de cet article alors qu’une vidéo la montrant nue et voilée à été mise sur les réseaux sociaux. Son partenaire ainsi que l’auteur de la fuite de la vidéo n’ont pas été inquiétés.

Aux yeux du le collectif « Hors-la-loi« , il est temps que les marocains s’expriment sur le sujets via le hashtag #STOP490 pour en « finir avec le sexisme systématique des institutions publiques et la mentalité patriarcale qui sévit dans notre pays » , selon les mots d’une avocate marocaine. Le sujet du « sexe hors mariage » est toujours assez sensible dans le royaume chérifien mais de plus en plus de femmes déclarent publiquement avoir violé cette loi « obsolète« .

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