©liinformateur.net – 03 mai 2020 – 21h01

Faure Gnassingbé entame officiellement son quatrième mandat à la tête du Togo. Vainqueur de la dernière présidentielle du 22 février, il a prêté serment dimanche 03 mai devant la Cour Constitutionnelle à Lomé.

Ce n’était pas une salle des fêtes de la présidence archi comble comme c’est l’habitude pour pareilles circonstances, Covid-19 oblige, mais la cérémonie de prestation de serment a été plutôt riche en couleurs. Devant des invités triés sur le volet, l’élu du 22 février a juré fidélité à la Constitution et à la patrie togolaise qu’il a promis de défendre durant les 5 prochaines années.

Faure Gnassingbé rempile donc pour le mandat 2020-2025 avec pour objectif la consolidation des acquis et la poursuite du développement à travers le Plan National de Développement (PND).

Deux vedettes se sont également illustrés à la cérémonie de prestation de serment. D’abord le président de la Cour Constitutionnelle qui a semblé oublié son rôle en ce mettant dans une posture de militant de parti politique avec un discours louangeur des actions du président à la tête du pays.

La seconde vedette est sans doute Pascal Bodjona, un ancien puissant ministre de l’administration territoriale tombé en disgrâce. Sa présence à cette cérémonie a surpris plus d’un du fait des dernières déclarations du ministre « grand format » peu après sa première sortie de détention. Mais pour d’autres, Pascal Bodjona n’a vraiment jamais quitté sa famille politique ni le chef de l’État.

Samuel Gnanhoui