©liinformateur.net – (Lomé, 29 septembre 2022, 09 h 25) – Le rappeur français Kaaris, placé en garde à vue mercredi 28 septembre, à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne) après avoir été convoqué pour violences conjugales, a été libéré tard dans la soirée. C’est ce qu’a indiqué jeudi le parquet d’Evry, sollicité par l’Agence France Presse (AFP).

Après plus d’une demi-journée passée en garde à vue pour des accusions de violences par son ex-compagne, le rappeur français d’origine ivoirienne sera libéré. L’information a été confirmée, jeudi 28 septembre, par les avocats de Kaaris chez nos confrères de franceinfo.

« Il est heureux d’avoir pu s’exprimer devant la justice pour répondre aux mensonges de son ex sur internet », précisent Me Yassine Maharsi et Me Yassine Yakouti. Cette garde à vue a duré quinze (15) heures, dont huit (8) heures de confrontation entre la plaignante et Kaaris, certifient ces mêmes sources.

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De côté des conseils de la plaignante, Adrien Gabeaud et Sema Akman ont déclaré : « Nous pensons que le parquet se donne quelques jours de réflexion vu la médiatisation du dossier et, sans aucun doute, il convoquera Kaaris devant le tribunal correctionnel d’Evry ».

L’artiste, de son vrai nom Okou Gnakouri, était entendu depuis mercredi au matin au commissariat de Sainte-Geneviève-des-Bois. Sa garde à vue s’est déroulée après le dépôt d’une plainte cet été, en juillet, par son ex-compagne pour des faits remontant à janvier 2021.

Elle accuse le rappeur de l’avoir violentée ce jour-là dans le garage de sa nouvelle résidence à Linas (Essonne) en lui assénant coups de pieds et de poings tout en lui arrachant les ongles. La plainte concerne également la nouvelle compagne du rappeur présente au moment des faits et accusée de non-assistance à personne en danger.

Bien évidemment, Kaaris nie ces violences. Il a déposé plainte de son côté pour dénonciation calomnieuse.

Né en Côte d’Ivoire, Kaaris a connu le succès grâce son album « Or Noir », sorti en 2013. Ancien protégé du rappeur Booba, il est entré en conflit avec ce dernier, une querelle qui a conduit à une bagarre entre les deux hommes et leurs entourages à l’aéroport d’Orly en août 2018.

Des faits pour lesquels Kaaris a été condamné en octobre 2018 à 18 mois de prison avec sursis.