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Le gouvernement togolais a décidé de la gratuité des frais d’inscription et de scolarité pour les collèges et lycées d’enseignement public pour le compte de l’année scolaire 2021-2022. La mesure est présentée comme devant soulager les populations face aux difficultés générées par la crise sanitaire liée au covid-19. Mais le succès prévisible de cette mesure risque de provoquer une situation insoutenable pour les écoles publiques ; devant ce fait, le ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat Dodzi Kokoroko, appelle les responsables d’établissements à la prudence.

Dans une note circulaire adressée aux responsables des écoles publiques et privées de tous les niveaux, le ministre des enseignements primaire et secondaire professeur Dodzi Kokoroko interdit dorénavant l’organisation des cours de vacances payants. Ces cours sont une habitude surtout dans les écoles privées, facturés entre 500 et 2.000f cfa, ils sont généralement facultatifs mais recommandés par le corps enseignant.

Dans une correspondance en date du 23 juillet 2021,  le Trésorier Général du CEPES, le sieur Charles Birregah, informait son Président de sa démission pour motif principal de la fin de son mandat électif et de la  non organisation de l’Assemblée Générale du CEPES à temps. A lire la lettre en question, on serait tenté d’applaudir avec boucan le sieur Charles Birregah et jeter de l’opprobre sur son président, monsieur Marcel Macy Akakpo. C’est vite fait et malheureusement, c’est ce qui a transparu. Mais en lisant entre les lignes la lettre de démission en question, moult questions et interrogations méritent d’être posées.

L’absentéisme à l’école, le phénomène gagne de l’ampleur surtout auprès des élèves en classes d’examen. Après le dépôt de leurs dossiers pour les examens de fin d’année, de nombreux élèves prennent le malin plaisir d’abandonner les cours ; saisis de cette situation, les 3 ministres en charge de l’éducation au Togo viennent de lancer un avertissement : les absents risquent la radiation des listes d’examen, préviennent-ils.

Enseignants vacataires à l’Université de Lomé, une activité qui peut paraitre bien grande à première vue, mais qui cache en fait un calvaire pour ceux qui l’exercent. Le quotidien des enseignants vacataires de l’université de Lomé, la plus grande du Togo, est très peu enviable. Honoraires payés en retard, aucune protection sociale ni statutaire, charge de travail importante… le vacataire a l’impression de n’être pas considéré à sa juste valeur. Conséquences : frustration, négligence et précarité ; pour y remédier, un Cadre de Réflexion et d’Actions des Enseignants Vacataires de l’Université de Lomé est en gestation.

Voilà une nouvelle note de service du ministre de l’enseignement primaire, secondaire, technique et de l’artisanat qui risque bien de faire grincer des dents dans le secteur de l’éducation. Qu’ils soient du public et surtout du privé, les enseignants imposent de plus en plus les cours de répétition payants dans les écoles avec l’appui des directeurs. Ces cours touchent toutes les disciplines et deviennent une imposition pour les élèves. Le phénomène permet aux enseignants d’arrondir les fins du moins difficiles, mais pour le professeur Dodzi Kokoroko, il n’est plus question que cela se poursuive.

C’était une des promesses de campagnes du chef de l’Etat togolais, rendre gratuit l’inscription aux différents examens nationaux. Il vient de joindre l’acte à la parole en décidant la suppression des frais d’inscription aux divers examens nationaux. Très concrètement, l’inscription aux examens du CEPD, BEPC, Probatoire, BAC ou BTS… par exemple est désormais gratuite. Une telle mesure va certainement réjouir les parents d’élèves mais ne sera pas du goût des chefs d’établissements. Les frais d’inscription à ces examens faisaient office de manne financière dont ils vont avoir du mal à se départir.

Deux semaines après le démarrage de la rentrée scolaire, les enseignants du public entrent en grève dès ce lundi 16 novembre. Ce nouveau mouvement d’humeur, l’un des tous premiers après plusieurs mois de répit dans le secteur de l’éducation, vise à forcer la main au gouvernement pour la satisfaction d’un certain nombre de revendications. Pour le nouveau ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, Dodzi Kokoroko, c’est la première grève des enseignants qu’il doit gérer.

Norguéwa est une localité située au sud de la préfecture de Doufelgou ; et comme beaucoup d’autres localités au Togo, la question des infrastructures d’accueil des apprenants se posait avec acuité dans le milieu. Mais ce problème a connu une nette amélioration avec la construction d’une bâtiment flambant neuf et entièrement équipé de table-bancs. C’est une œuvre de l’association Aide et Action à la Veuve, à l’Orphelin et à l’Enfant Déshérité (AAVOED) que dirige la députée Me Françoise Molgah Abougnima-Kadjaka. Le nouveau bâtiment a été inauguré vendredi 06 novembre 2020.

La quinzaine d’écoles primaires publiques que compte la commune du Golfe 5 peut s’estimer heureuse en ce début de rentrée scolaire. Soucieux de mettre la commune à l’abri de toute contamination au coronavirus, le conseil municipal a remis des kits de prévention au covid-19 à chacune de ces écoles. La cérémonie s’est déroulée vendredi 06 novembre à l’EPP Aflao Gakli en présence de tous les chefs d’établissement scolaire de la commune et de plusieurs personnalités.