D’ici 5 ans l’assurance santé va couvrir tous les togolais

©liinformateur.net – 17 juillet 2020 – 16h41 (Lomé)

L’accès aux soins de santé à moindre coût est un casse-tête pour le plus grand nombre de togolais en raison de la faiblesse des revenus. La couverture santé universelle n’est pas encore une réalité au Togo , seuls les fonctionnaires de l’état et des travailleurs de certains secteurs en bénéficient. L’ambition du gouvernement est d’étendre cette couverture à tous les togolais d’ici 5 ans, ceci permettra de réduire jusqu’à 80% la part du coût des soins de santé supportés par les ménages.

Cet objectif n’est pas distant de la volonté des autorités à renforcer la gouvernance et la gestion des structures sanitaires grâce à l’extension de la contractualisation et l’amélioration de la formation des responsables.

L’Inam ou le 1er pas vers la couverture universelle

L’Institut national d’assurance maladie (Inam) est la structure étatique chargée d’assurer la couverture en assurance maladie au Togo. Elle détient à son actif, plus de 300.000 bénéficiaires. Depuis le 14 mai 2019, elle étend ses prestations au secteur privé, notamment aux artisans avec pour objectif de couvrir 100.000 d’entre eux à l’horizon 2025. L’institut a également lancé la phase pilote de son dispositif en faveur des étudiants avec 500 personnes inscrites. Par ailleurs, il a en ligne de mire la corporation des hommes de média qu’il compte ajouter à la liste des bénéficiaires.

School Assur ou la protection sociale en milieu scolaire

Il s’agit d’un programme présidentiel de protection sociale en milieu scolaire, lancé en 2017. Il totalise à ce jour plus de 1.740.453 élèves bénéficiaires d’une prise en charge en assurance maladie, soit une proportion de 28% de la population togolaise couverte par une assurance sanitaire. L’enjeu pour le gouvernement est de parvenir assez rapidement à un taux de couverture de 40% de la population à travers ce programme.

Parallèlement, il est annoncé la construction et l’équipement de six (06) centres de santé mère-enfant sur toute l’étendue du territoire, couplé avec le doublement du nombre d’accoucheuses auxiliaires d’Etat ; la construction de cent centres médico-sociaux et la réhabilitation des centres de santé communautaires existants avec une attention particulière aux équipements en soins obstétriques performants Sonu (Soins obstétricaux et néonataux d’urgence).

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