Finances : Le Fonds de Solidarité Africain en session ordinaire à Lomé
©liinformateur.net – Lomé, 24 novembre 2023 – Le Fonds de Solidarité Africain (FSA) a ouvert jeudi 23 novembre, à Lomé (Togo), la 29e session ordinaire du conseil d’administration. C’est Abakar MAHAMAT, Président en exercice du Conseil d’Administration qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette session en présence du Directeur Général Abdourahmane DIALLO et de Sani YAYA, Ministre Togolais de l’Economie et des Finances, Gouverneur du FSA pour le Togo.
La session initialement prévue à Niamey a été délocalisée à Lomé. Ainsi, pendant deux (2) jours à Lomé, il sera question, entre autres, de doter le FSA d’un budget pour l’exercice 2024 tout en traitant préalablement du collectif budgétaire 2023, examiner les recommandations du Cabinet FINACTU chargé de la revue à mi-parcours du PDSMT 2021-2025.
Il est à noter que les réalisations à date du Fonds de Solidarité Africain, sur les plans opérationnel et stratégique forcent l’admiration. En effet, au 30 septembre 2023, le cumul des interventions du FSA s’élève à un montant de 490 milliards de FCFA, tous produits confondus.
Ce niveau d’intervention a concerné plusieurs projets et/ou opérations dans 14 des 21 Etats membres du FSA. Ces approbations ont permis de mobiliser des financements d’un montant total de 817 milliards de FCFA dans les Etats membres.
Evoquant les Etats membres, il est bien de mentionner que le FSA compte actuellement vingt-et-un (21) Etats Membres dont douze (12) pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, trois (3) pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale, cinq (5) pays du Marché Commun pour l’Afrique Orientale et Australe, et un (1) pays de l’Union du Maghreb Arabe.
Retenons que le Fonds de solidarité africain (FSA) est une institution financière multilatérale de garantie basée à Niamey, Niger. Il a pour objet de contribuer au développement économique et social de ses Etats membres régionaux.
De manière pratique, le FSA facilite aux États et aux entreprises publiques et privées de sa zone d’intervention l’accès aux crédits destinés à financer des projets d’investissements productifs, et la mobilisation de l’épargne locale et extérieure notamment par des interventions en garantie de prêts sur les marchés financiers.