©liinformateur.net – (Lomé, 03 octobre 2022, 12 h 30) – Suite au coup d’État de vendredi 30 septembre et la démission Paul Henri Sandaogo Damiba, dimanche, le nouveau leader autoproclamé du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a rencontré les secrétaires généraux des ministères.

L’homme fort actuel du pays des hommes intègres a tenu cette entrevue, lundi 3 octobre, au lendemain donc de la démission du chef de la junte qui a renversé le pouvoir en janvier dernier, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba.

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« Il faut vraiment changer le rythme, il faut aller vite. Tout le pays, c’est de l’urgence. Donc chacun à son niveau doit pouvoir aller plus vite et abandonner les lourdeurs administratives inutiles là », a évoqué Ibrahim Traoré.

Avant d’ajouter : « Je ne pourrai même pas citer tel point, tel point où il faut être rapide, c’est tous les points. Au Burkina, tout est urgent. De la sécurité à la défense, à la santé, à l’action sociale, à l’infrastructure, tout est urgent ».

Il est à noter, après avoir démissionné, le lieutenant-colonel Damiba a trouvé refuge dimanche à Lomé au Togo.

À en croire les chefs religieux et communautaires, Damiba avait posé « sept conditions » pour quitter le pouvoir, parmi lesquelles une garantie de sécurité pour lui et ses alliés dans l’armée et le respect, de l’engagement qu’il avait pris envers le bloc régional d’Afrique de l’Ouest en faveur d’un retour à un régime civil dans les deux ans.

Des conditions que le nouvel homme fort du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, a accepté.