Mahamadou Issoufou passe la main à Mohamed Bazoum
©liinformateur.net – (Lomé, 02 avril 2021, 17h45) – Pour la première fois de l’histoire du pays, un passage de témoin s’est déroulé entre deux présidents démocratiquement élus. Mahamadou Issoufou a passé la main à son successeur et dauphin élu Mohamed Bazoum. Ce dernier a été élu à l’issue des deux tours de la présidentielle. Le nouveau président aura la lourde tâche de ramener à la paix dans un pays meurtrie par les attaques terroristes.

Plusieurs chefs d’Etat africains ont fait le déplacement du centre Mahatma Gandhi de Niamey pour cette cérémonie de passation de témoin entre Mahamadou Issoufou et Mohamed Bazoum. Le désormais ancien président du Niger réussi le pari d’être l’un des seuls présidents qui est arrivé au bout de ses mandats constitutionnels ; tous ses prédécesseurs avaient vu leur mandat écourté par des coups d’état. D’ailleurs à J-2 de la cérémonie de passation de service de ce vendredi, une « tentative de coup d’état » a été déjoué à Niamey.

Côté cérémonie, le nouveau président Nigérien a longuement rendu hommage à son prédécesseur et « ami » avec qui il a fondé le PNDS. Dans son discours, Mohamed Bazoum a également parlé de la lutte contre le terrorisme qui sera son principal chantier pour les 5 prochaines années. Pour régler cette épineuse question, il entend travailler de concert avec ses voisins.

« Le terrorisme est un vrai malheur pour notre pays, cela d’autant plus que ses bases sont hors de notre territoire. Ceux qui en sont les chefs relèvent d’autres pays. Jamais aucun chef terroriste n’a fait cas de griefs contre notre État, encore moins formulé de revendication à sa direction. Dans la région de Diffa, Boko Haram a déstabilisé l’économie depuis janvier 2015. Mon ambition est d’engager immédiatement des discussions avec les autorités du Nigeria pour particulièrement créer les conditions du retour dans les meilleurs délais de tous les réfugiés dans leur pays. » , a fait savoir le nouvel homme fort du Niger

En dehors de la lutte contre le terrorisme, Mohamed Bazoum doit également s’attaquer à la lute contre la corruption, le chômage, l’éducation…

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