©liinformateur.net – 12 septembre 2020, 21h05 (Lomé) – La concertation nationale ouverte au Mali par la junte militaire qui a renversé IBK le 18 août dernier, s’est achevée samedi 12 septembre. L’une des résolutions importantes prises lors des travaux consacrés à l’organisation de la future transition, porte sur la durée de cette transition. Ce ne sera pas les 12 mois demandés par la Cédéao mais 18 mois.

La transition qui va s’ouvrir sous peu au Mali durera 18 mois et non 12 tel qu’exigé par la Cédéao à son dernier sommet ordinaire. La concertation a mandaté un comité formé par la junte de trouver un président civil ou militaire pour conduire la transition, alors que la Cédéao planchait pour un président civil.

Il est également prévu à l’issue des travaux que la transition soit constituée de trois organes : un président et son vice-président, un conseil national de transition regroupant 121 personnes et un gouvernement de 25 personnes dirigé par un premier ministre.

Toutes ces décisions laissent présager un futur bras de fer avec la Cédéao. Il est clair que la concertation nationale a décidé de ne pas suivre strictement la ligne tracée par l’instance communautaire. Les prochains jours seront édifiants sur la suite des événements et la réaction de la Cédéao.