©liinformateur.net – 14 septembre 2020, 16h46 (Lomé) – Le Mali se prépare à entrer dans une période de transition qui devrait durer 18 mois selon une proposition des dernières consultations. C’est désormais le profil de la personnalité qui va diriger cette transition qui occupe toutes les discussions. Un civil ou un militaire, c’est ce que les consultations ont décidé ; et un nom commence par revenir avec insistance. Il s’agit d’un général à la retraite.

C’est le général à la retraite Moussa Sinko Coulibaly qui semble en passe de devenir le prochain président de la transition. En tout cas l’homme a la faveur de la junte militaire qui a perpétré le coup d’état contre IBK le 18 août dernier. A défaut d’un civil pour conduire la période de transition, ce que ne semble pas trop vouloir la junte, celle-ci serait favorable à un militaire à la retraite.

Cette option devrait contenter tout le monde, à défaut du M5-RFP qui persiste à demander une transition dirigée par un civil. Par ailleurs, parmi les premières options de la Cédéao, elle demandait une transition dirigée par un civil ou un militaire à la retraite ; le général Moussa Sinko correspond bien à ce profil. L’intéressé n’est pas inconnu des maliens.

Né en 1972, ce général à la retraite est un homme politique malien. Officier instructeur, il est nommé ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire après le coup d’État du 21 mars 2012. Il se rapproche ensuite d’IBK qui l’a maintenu à son poste jusqu’en 2014. En 2017, il se lance dans une carrière politique indépendante.

En dehors de Moussa Sinko, d’autres noms reviennent également à d’autres postes de la transitions. Au portefeuille de premier ministre par exemple, on cite Oumar Tatali.