©liinformateur.net – 05 novembre 2020 – 18h21 (Lomé) – Le Togo compte des dizaines d’universités privées. Chaque année plusieurs autres naissent avec des offrent à la limite utopiques qui s’arriment à une qualité médiocre de la formation ; résultats, des centaines de diplômés sans grande compétence déversés chaque année sur le marché du travail. Pour le nouveau ministre de l’enseignement supérieur, professeur Majesté Ihou Watéba, plus rien ne sera comme avant. Alors que la plupart de ces universités se sont lancées dans des campagnes publicitaires pour attirer les étudiants et que certaines avaient déjà fixé des dates de reprise des cours, le ministre les invite à tempérer les ardeurs le temps de lui permettre de faire un tri.

C’est à travers une note adressée aux promoteurs des universités privées que le nouveau ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, prof. Majesté Ihou Watéba, a suspendu toutes les activités en cours dans ces universités. Cette suspension doit permettre à « l’évaluation de l’état des lieux des établissements privés d’enseignement supérieur (…) en cours » , d’aller au bout. Ladite évaluation vise à mieux « réguler le système d’organisation et de fonctionnement » , de ces universités.

Ainsi, « la délivrance des permis d’ouverture, des renouvellement d’agréments et d’accréditation de nouvelles filières » , vont connaitre un coup d’arrêt. De même, du côté des universités, les responsables sont invités à surseoir « aux recrutements des étudiants dans les différentes filières de formation » .

Cette décision du ministre a naturellement un impact sur la date de reprise des cours dans les universités privées. Alors que les dates de rentrée sont connues dans les universités publiques, il faudra que les étudiants qui aspirent à étudier dans les universités privées, patientent encore un peu.

Le rôle joué par les universités privées dans la formation des cadres du pays est non négligeable ; mais il faudra tout de même mettre de l’ordre dans ce secteur. Plusieurs universités ne répondent pas aux normes en vigueur pour offrir une formation supérieure de qualité.