Togo :  la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption adoptée

©liinformateur.net – (Lomé, 13 octobre 2022, 20 h 45) – La Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Haplucia) a procédé à la validation de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées, jeudi 13 octobre, à Lomé. C’était lors d’un atelier de validation nationale, en présence des membres du gouvernement, des autorités communales, coutumières, entre autres.

Le document validé, ce jeudi, s’articule autour de trois (3) axes à savoir, le renforcement du cadre juridique, le renforcement de l’intégrité de l’administration public et la mobilisation de la population à travers des sensibilisations. Ceci ayant pour objectif de contribuer à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées au Togo pour une période de 5 ans.

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La Haplucia en collaboration avec l’Institut nationale de la stratégie et des études économiques et démographiques (Inseed) et avec l’appui financier du Programme des nations unies pour le développement (Pnud) avait diligenté une étude sur la perception et le coût de la corruption au Togo. Le rapport de cette étude, validé en août 2020, a permis l’élaboration de cette stratégie nationale.

Pour mettre à contribution les populations, « il faut les sensibiliser. Dès que le document sera finalisé, nous allons le vulgariser. Nous allons le porter à la connaissance de tous les Togolais. Nous allons organiser des ateliers de vulgarisation dans les préfectures, dans les régions, nous allons distribuer le document pour que tout le monde le connaisse et s’engage à l’utiliser », a fait savoir le Président de la Haplucia, Essohana Wiyao.

« Le document est basé sur un processus participatif qui a duré presque 510 jours de travail, soit environs 17 mois. C’est un document qui va coûter, pour la mise en œuvre, environs 6 milliards FCFA pour les 5 années à venir et sera supporté presque par le gouvernement togolais, ses partenaires techniques et financiers, la société civile et le secteur privé », a révélé Sada LY CISSÉ, Consultant International, chef de mission.

Le Ministre des Droits de l’Homme, Christian Trimua, représentant la première ministre, à inviter chaque acteur de tout horizon à « s’approprier le document, à le décliner chacun en ce qui le concerne dans ses activités de sorte que nous puissions avoir des résultats effectifs ».

« Plus possible de laisser filer notre argent par la petite porte », a prévenu Christian Trimua, celui à qui, le document d’ailleurs, a été remis.  

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