©liinformateur.net – 03 octobre 2020 – 11h57 – Le prophète Esaïe, de son vrai nom Kokou Dékpo, a passé une première nuit à la prison civile de Lomé. Il y a été déposé en fin d’après-midi vendredi 02 octobre, après une vingtaine de jours de garde à vue au Service Central des Recherches et d’Investigations Criminelles (SCRIC). Ce prophète paye ainsi ces révélations « divines » sur une supposée victoire d’Agbéyomé Kodjo à la présidentielle dernière.

Convoqué par le SCRIC lundi 14 septembre dernier, le prophète Esaïe y aura passé une vingtaine de jours en garde à vue avant d’être déféré à la prison civile. Aucune raison officielle n’a été donnée par les autorités judiciaires pour justifier ce renvoi en prison.

Dans l’entourage du prophète, personne n’est en mesure de dire exactement ce qui est reproché à l’homme de Dieu. Tout compte fait, sa convocation est intervenue après des révélations qu’il a faites sur la présidentielle de février dernier.

Pour Kokou Dékpo, le véritable vainqueur de la présidentielle du 22 février n’est nullement Faure Gnassingbé mais l’ancien premier ministre Agbéyomé Kodjo. Le prophète Esaïe dit tenir cette révélation de Dieu lui-même.

Le SCRIC a donc envoyé le prophète à la prison civile de Lomé ; pour certains mouvements de la société civile, la justice doit situer l’opinion sur le reproche qui est fait au prophète. Sa garde à vue, d’une vingtaine de jours viole la loi.

La prison civile de Lomé est connue pour être un centre surpeuplé. Lors du dernier passage du Togo devant le comité des droits de l’homme des Nations-Unies, l’une des recommandations majeures portait sur la fermeture de cet établissement pénitentiaire.