©liinformateur.net – 28 juillet 2020 – 17h34 (Lomé)

La pandémie à coronavirus gagne du terrain un peu partout dans le monde. Plusieurs pays occidentaux font face à une éventuelle deuxième vague de la maladie ; en Afrique, le virus poursuit son macabre cheminement avec des contaminations en forte hausse et des morts. Au Togo, la situation n’est pas très alarmante mais le mal est bien présent et n’épargne aucun milieu. Parmi les élèves et enseignants, plusieurs nouveaux cas communautaires sont signalés.

La reprise partielle des classes est effective au Togo depuis le 15 juin 2020. Malgré l’insistance des autorités sur l’application des mesures barrières, des cas de contaminations sont détectés parmi les apprenants et les enseignants. Selon le Dr Tchilalou Tagba Péléi, médecin de santé publique, de nouveaux cas communautaires de coronavirus ont été détectés parmi les élèves et enseignants.

Au moins 13 élèves sont testés positifs au nouveau coronavirus à la date du 23 juillet dernier dont 08 dans l’Assoli, une localité du nord du Togo, signale-t-elle. D’autres cas d’infections sont détectés de façon éparpillée sur toute l’étendue du territoire. Ces contaminations ne sont pas directement liés à la reprise des classes, précise-t-elle toutefois. Plusieurs élèves ont été testés positifs avant même la reprise des classes et les cas détectés ces temps-ci sont des élèves voyageurs. A Soudou par exemple, un des élèves positifs a résidence de l’autre côté de la frontière au Bénin et vient à l’école au Togo.

Une fois qu’un élèves est détecté positif, c’est toute la classe qui fait l’objet de test de même que la famille du cas positif pour la détection d’éventuels cas positifs par contact. Parmi les enseignants, 11 ont été testés positifs à la date du 23 juillet ; un enseignant est décédé des suites du covid, il est arrivé à l’hôpital au tout dernier moment.

La situation du coronavirus semble plus compliquée au nord du Togo où l’application des mesures barrières n’est pas encore rentrée dans les habitudes. Il faut maximiser la sensibilisation à ces endroits, insiste Dr Tagba Péléi. Plusieurs personnes dans ces milieux sont encore dans le déni de la réalité du covid-19 et la vie se mène comme si de rien n’était.