©liinformateur.net – A cinq mois à peine de la présidentielle américaine qui va se tenir le 05 novembre prochain, le président Joe Biden et son prédécesseur qui est également son challenger, Donald Trump, ont eu leur premier débat télévisé jeudi 27 juin 2024. A l’issue de ce débat, le sentiment général qui domine dans l’opinion américaine est que Joe Biden a perdu cette première confrontation. Ce débat relance les craintes sur la santé mentale de Biden et sa capacité à diriger à nouveau le navire américain.

Joe Biden et Donald Trump, un match qui donne l’allure d’un déjà vu. En 2020 les deux hommes se sont affrontés dans des débats puis lors de la présidentielle remportée par Biden. Quatre ans après, rebelotte ! On aura encore un duel Biden/Trump en novembre prochain. Les deux hommes, représentants les deux plus grands partis des Etats-Unis, se sont affrontés pour un premier débat public. Dans le calendrier, ce débat intervient très tôt ; d’habitude les premiers débats interviennent au mois de septembre de l’année électorale.

Les deux candidats ont répondu aux questions sur l’avortement, l’économie, l’immigration, la guerre en Ukraine, l’état de santé du président… A la fin, tout le monde s’accorde pour dire que Biden a perdu cette première confrontation pourtant demandée par lui-même.

C’est un Joe Biden absent, figé et parfois bafouillant qui s’est présenté devant les américains. A la fin du débat, au sein du camp démocrate, la question de débrancher Biden s’est même posée. A cinq mois de la présidentielle, la santé mentale du président inquiète non seulement son camp mais tous les américains. A 82 ans, Biden montre des signes de fébrilité. Contrairement à lui, Trump s’est présenté très en forme, sûr de lui-même. Il n’a pas hésité à tacler Biden sur la question de sa santé mentale.

Si la présidentielle devait avoir lieu aujourd’hui, il est évident que Trump serait réelu, sauf que cela aura lieu dans le 5 novembre 2024, et d’ici là beaucoup de choses peuvent encore se produire. Les démocrates auront le temps de mieux préparer leur candidat pour la deuxième confrontation qui se tiendra dans six semaines. Pendant ce temps, Donald Trump, qui doit encore faire face à la justice dans une quinzaine de jours, va aussi se trouver un colistier.

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