Justice : Oré aux arrêts
©liinformateur.net – (Lomé, 30 avril 2021, 09h49) – Ancien ministre de la communication et ancien député UFC, Djimon Oré, passé dans l’opposition radicale il y a quelques années, a passé une première nuit de garde à vue. Interpellé à son domicile dans la journée de jeudi 29 avril, celui qui dirige le Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD) est sous le coup de graves accusations.

L’ancien député de l’Union des Forces de Changement Djimon Oré est entre les mains du Service Central des Recherches et Investigations Criminelles (SCRIC). Selon les informations, des gendarmes auraient procédé à l’interpellation de l’ex-ministre de la communication à son domicile à Lomé puis auraient fouillé sa maison avant de le conduire au SCRIC. Cette interpellation fait suite à une sortie médiatique du président du FPD.

Reçu dans le journal d’une radio privée de la place à l’occasion de la célébration des 61 ans de l’indépendance du Togo, Djimon Oré comme à son habitude depuis sa sortie du gouvernement, n’a pas été tendre avec le régime de Lomé, n’hésitant pas comparer les méthodes du « clan Gnassingbé » à du nazisme et lui imputant des crimes qui vont au-delà du « génocide rwandais » .

Ces propos sont-ils à la base de ses ennuis judiciaires ? Difficile de ne pas y voir de lien surtout que M. Oré est accusé de troubles aggravés à l’ordre public, atteinte à l’honneur et outrage envers des représentants de l’autorité publique.

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