©liinformateur.net – 23 décembre 2020 – 18h08 (Lomé) – La question de l’entretien des infrastructures routières a fait l’objet d’une communication en conseil des ministres mercredi 23 décembre 2020. Entre 2005 et 2020, ce sont des centaines de kilomètres de réseau routier qui sont sortis de terre, ceux-ci nécessitent des travaux d’entretien qui reviennent à un peu plus de 30 milliards par an, mais les capacités de mobilisation du fonds d’entretien routier n’atteignent pas cette hauteur. Pour combler le gap, un réajustement des tarifs de péages a été préconisé. Ainsi, il est fort probable qu’un augmentation de ces tarifs soit opéré dans les prochaines semaines.

A chaque poste de péage, les conducteurs de véhicules légers paient 300 francs CFA, et les frais vont en crescendo selon le poids de l’engin. Mais les nombreux poste de péage ne rapportent pas suffisamment pour couvrir les coûts de l’entretien routier. Annuellement il faut 30 milliards alors que les péages actuels n’en mobilisent que 17, selon le compte-rendu du conseil des ministres.

Pour pallier la situation, on s’achemine naturellement vers un ajustement, qui devra être entendu comme une augmentation, des tarifs de péages. Mieux, des engins comme les deux et trois roues qui étaient jusque-là exemptés de ces tarifs, devront désormais s’en acquitter.

« Les tarifs des contributions des usagers (les engins à deux roues, les tricycles, les véhicules légers, les véhicules poids lourds de toutes catégories) seront ajustés d’ici les prochaines semaines afin de tenir compte des enjeux d’entretien et de modernisation de notre réseau routier » , informe le gouvernement.

Le conseil des ministres ne dit pas à quel pourcentage d’augmentation les actuels assujettis aux tarifs de péages devront s’attendre, mais la pilule risque d’avoir du mal à passer auprès des usagers de la route surtout les transporteurs. Une augmentation des frais de péages aura des répercutions sur les coût du transport.