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À l’issue de cette conférence, on peut noter clairement que la Cédéao change de ton à propos de la situation Malienne. Finie la position rigide de départ, les dirigeants de l’espace communautaire sont désormais dans une posture plus conciliante.

Au Mali, le chef de file de l’opposition Soumaïla Cissé passe exactement 5 mois jour pour jour aux mains de ses ravisseurs ce 25 août. Enlevé depuis le 25 mars dernier alors qu’il était en pleine campagne pour les élections législatives

Arrivé au pouvoir au Mali il y a à peine une semaine, la junte militaire qui a renversé IBK semble vouloir s’accrocher. De certaines indiscrétions livrées par des éléments proches de la junte, les militaires proposent une transition de 3 ans avec un « chef » militaire aux commandes qui fera office de chef de l’État.

« J’irai déposé mon dossier de candidature la semaine prochaine », a annoncé le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara. Ce dernier a été désigné candidat et investi officiellement samedi 22 août à Abidjan.

Au Mali, la démission d’IBK semble être définitivement consommée. C’est du moins ce que laisse entendre le communiqué de la France qui dit avoir pris « acte » du fait alors que du côté de la Cédéao, les chefs d’État haussent le ton et demandent la réhabilitation du démissionnaire.

Le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko dément catégoriquement avoir eu des échanges avec Karim Kéita, le fils d’IBK.

Cette fois la chute est consommée pour Ibrahim Boubacar Kéita. Mardi 18 août 2020, le président IBK, en compagnie de son premier ministre Boubou Cissé, est arrêté

IBK le président malien est actuellement aux mains des militaires qui se sont mutinés au camp de Kati. C’est une information confirmée par plusieurs sources

C’est la confusion totale au Mali à l’heure actuelle, une mutinerie s’est déclenchée au camp militaire de Kati appelé camp Soundjata

« Le juge constitutionnel tranchera » , c’est en ces termes que le secrétaire général de la présidence Patrick Achi tente d’éteindre la pression suscitée par l’annonce de la candidature d’Alassane Ouattara à un troisième mandat.