Les choses se compliquent pour Brigitte Adjamagbo et Gérard Djossou. Après plusieurs jours de garde à vue dans les locaux du SCRIC, tous les deux ont été présentés au doyen des juges d’instruction dans la nuit du 04 décembre 2020. Au terme de leur audition, qui aura duré plusieurs heures, ils ont tous les deux été placés sous mandat de dépôt.

L’interpellation de deux membres de la Dynamique Mgr Kpodzro ne laisse personne indifférent. Vendredi 04 décembre, c’est le Mouvement des Républicains Centristes (MRC) qui a tenu un point de presse sur le sujet. Pour le parti d’Abass Kaboua, la justice doit faire son travail en toute impartialité.

La coordinatrice de la Dynamique Mgr Kpodzro, par ailleurs secrétaire nationale de la CDPA, Brigitte Adjamagbo a été interpellée samedi 28 novembre 2020 à son domicile par des éléments du Service Central des Recherches et Investigations Criminelles (SCRIC). Son interpellation intervient au lendemain de celle d’un autre membre de la DMK. Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Lomé parle d’interpellations en lien avec une tentative de déstabilisation des institutions de la République.

Dans une interview accordée à nos confrères du bihebdomadaire « Le Correcteur », le leader de l’ANC Jean-Pierre Fabre a répondu à de nombreuses questions dont celle portant sur une enveloppe financière reçue du président ivoirien. À l’époque de la coalition des 14 (C14), une affaire de 30 millions de francs CFA remis par Alassane Ouattara, a sonné le glas de ce regroupement qui menait la vie dure au pouvoir entre 2017 et 2018. Mais cette affaire qui fit couler beaucoup d’encre et de salive au sein de l’opinion publique est aujourd’hui confirmer par Jean-Pierre Fabre dans une tentative de se dédouaner de toute accusation de corruption. Mais est-ce nécessaire, 2 ans après les faits, de revenir sur une affaire que beaucoup ont déjà presque oublié ?

Les togolais se sont réveillés ce samedi 14 novembre avec la triste nouvelle de la disparition d’André Johnson, un influent membre de l’Union des Forces du Changement (UFC). Celui qui fut également ministre a tiré sa révérence tôt le matin de ce samedi 14 novembre à l’âge de 70 ans. Son parti fait part d’une « grande tristesse ».

Pour son premier passage dans une émission au plan national depuis sa nomination au poste de premier ministre, Victoire Dogbé a montré le visage d’une cheffe de gouvernement décidée à marquer son passage. On a senti une femme décidée, franche et directe qui a le rêve plein la tête. Lors de son intervention, elle a réussi à démontrer que le chef de l’État ne s’est pas trompé en la désignant. Mais une chose a attiré l’attention de tous ceux qui ont suivi la première femme premier ministre du Togo, c’est qu’elle n’a pas lésiné sur les promesses ; une situation qui rappelle le style Gilbert Fossoun Houngbo. Au final, pas grand chose n’a changé.

La cheffe du gouvernement togolais Victoire Sidémého Tomégah-Dogbé est l’invitée de l’émission « Au cœur de la Nation » jeudi 29 octobre 2020 ; l’heure de passage n’a pas été précisée, on l’annonce après le journal de 20 heures mais la TVT est championne des journaux interminables. Quoi qu’il en soit, c’est une première pour un premier ministre au Togo généralement habitué à un mutisme durant toute la durée de son exercice. Cette sortie s’inscrit donc dans une logique de rupture avec des méthodes infructueuses reprochées naguère à l’exécutif togolais.

Agbéyomé Kodjo qui se considère toujours comme « le président démocratiquement élu » du Togo continue par narguer le pouvoir depuis son maquis. Cette semaine, il a procédé à de nouvelles nominations de ministres dans son gouvernement fictif. Mais loin de susciter l’intérêt de ses pairs de l’opposition, ils sont nombreux, à l’instar de Gerry Taama, à penser que tout cela fait désordre et doit s’arrêter.

Le premier ministre togolais, Victoire Dogbé, a répondu à l’invite au dialogue politique de Jean-Pierre Fabre. L’ancien chef de file de l’opposition pense que le pouvoir devrait ouvrir un dialogue avec l’opposition « sérieuse » pour aplanir les divergences. Pour Mme Dogbé, cette option ne semble pas être à l’ordre du jour.

L’annonce du décès de Fambaré Ouattara Natchaba, ancien président de l’Assemblée nationale à qui l’on doit le toilettage de la constitution de 2002, n’a laissé personne indifférent. Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, ce cacique du régime au pouvoir a marqué tout une génération de togolais. Que ce soit en politique ou dans sa carrière universitaire, Fambaré Natchaba a laissé de lui une certaine image que beaucoup n’hésitent pas à saluer.