©liinformateur.net – 25 août 2020, 12h36 (Lomé) – Au Mali, le chef de file de l’opposition Soumaïla Cissé passe exactement 5 mois jour pour jour aux mains de ses ravisseurs ce 25 août. Enlevé depuis le 25 mars dernier alors qu’il était en pleine campagne pour les élections législatives, sa famille craint que son cas ne soit relégué au second plan avec la chute d’IBK.

Même si le chef de file de l’opposition malienne a pu échanger quelques lettres avec sa famille, cette dernière nourrit une certaine inquiétude sur le sort de l’opposant âgé de 70 ans. IBK, le désormais ancien président du Mali, faisait de la libération de son rival, une affaire d’état. « Nous connaissons ses ravisseurs. » , avait déclaré le président malien il y a quelques mois, assurant que « s’il plaît à Dieu, il reviendra bientôt« .

Mais avec la chute d’IBK, la famille de Soumaïla Cissé est dans l’inquiétude. Pour les proches du président de l’URD, le sort de ce dernier risque de ne plus être parmi les premières priorités des nouvelles autorités maliennes, et cela pourrait davantage prolonger sa détention.

La libération de Soumaïla Cissé faisait partie des nombreux points de réclamation du mouvement du 5 juin qui avait manifesté pendant plusieurs semaines contre la gouvernance d’IBK avant que celui-ci ne soit déposé par un « coup d’état » le 19 août dernier.