Togo : «Ces accusations, il faut que ça s’arrête» : Me Sossah, avocat des Adjakly

©liinformateur.net – 21 août 2020, 17h10 (Lomé) – Après les révélations et multiples débats sur le feuilleton dit du « pétrolegate » et les supposées implications des Adjakly père et fils dans une vaste corruption sur la commande des produits pétroliers, c’est au tour des avocats de la famille Adjakly de contre attaquer. Devant les journalistes, c’est Me Sossah Éric-Emmanuel qui s’est chargé de démonter une à une les accusations portées contre son client. Des accusations jugées diffamatoires auxquelles l’homme de droit invite à n’accorder aucun crédit.

S’il y a une seule chose à retenir de la sortie des avocats ce vendredi 21 août, c’est que toutes les accusations sont fausses et pures inventions pour salir des citoyens. Partant de la procédure de passation des produits pétroliers en passant par les révélations du journal l’Alternative pour finir avec le procès qui s’annonce, Me Sossah s’est voulu assez pédagogue. Pour lui, il n’y a aucune opacité dans la procédure de passation de la commande du carburant, tous les documents de la structure des prix sont consultables et vérifiables. Mieux, dit-il, Fabrice Adjakly ne détient aucune signature ni en amont ni en aval de la fixation des prix.

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Quant aux accusations d’enrichissement illicite, de détention de biens considérables au Togo ou en Afrique du Sud et de dons de biens meubles et immeubles à des personnalités… Me Sossah balaie tout du revers de la main. Ce dernier trouve même quelque peu ubuesque d’attribuer un détournement portant sur presque le tiers du budget togolais à deux personnes et ceci au nez et à la barbe des 14 autres membres du CSFPPP dont les différents ministres du commerce et des premiers ministres successifs depuis la mise en place du CSFPPP.

Sur le procès qui va s’ouvrir, «il ne faut pas en attendre grand chose», avertit l’avocat. Il n’y aura pas de révélations fracassantes, il s’agira juste pour le journal d’apporter les preuves de ses accusations. Sur ce coup, l’avocat se dit «serénissime» car disposant de preuves irréfutables qu’aucun détournement ne peut être imputé à son client.

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