Victimes et témoins de violations des DH ont désormais une application pour en parler
©liinformateur.net – 24 mai 2020 – 11h05 (Lomé)
C’est une innovation dans le secteur de la défense des Droits de l’Homme, une application qui permet aux populations de signaler des cas de violations des droits de l’homme. L’innovation porte la marque du Centre de Documentation et de Formation pour les Droits de l’Homme (CDFDH) basé à Lomé.
L’innovation ne tient pas seulement du fait de la mise en service de cette application mais aussi de son adaptabilité au contexte sanitaire du moment qui impose le télétravail. Pour signaler des faits de violation des droits de l’homme dont on est victime ou témoin, XONAM (à l’aide ou au secours en français) devient un outil à privilégier. L’application déjà disponible sur Google play est à la portée de tous.
Elle a une triple fonctionnalités : « signaler une violation des droits de l’homme, accéder au répertoire des organisations de défense des Droits de l’Homme et suivre l’actualité des Droits de l’Homme au quotidien« . Elle se veut aussi sécurisée avec plusieurs avantages pour l’usager ; éviter les déplacements et rencontres physiques qui ne sont plus trop conseillés en cette période de crise sanitaire et surtout une garantie totale de discrétion sur les affaires rapportées.
XONAM est une application qui permet d’être en contact direct avec une équipe de défenseurs des droits de l’homme d’une certaine expérience pour une écoute et des conseils avisés ainsi qu’une assistance juridique. Facile et rapide, la plateforme XONAM est aussi consultable sur les moteurs de recherche au www.xonam.tg où l’internaute est orienté pour son besoin.
Dans un contexte sociopolitique national marqué par une certaine réticence à rapporter les cas de violations des Droits de l’Homme en raison des intimidations et autres menaces dont peuvent faire l’objet victimes et témoins des violations des Droits de l’Homme, la mise en service d’une pareille application devrait être un catalyseur pour le travail des défenseurs des Droits de l’Homme du CDFDH.
Samuel Gnanhoui