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Le gouvernement de dame Victoire Dogbé était devant la représentation nationale mardi 14 septembre 2021. La cheffe du gouvernement y est allée solliciter et obtenu une nouvelle prorogation de l’état d’urgence sanitaire. Dans ses réponses aux questions du député Gerry Taama, Victoire Dogbé a lâché quelques phrases qui ont comencé par secouer la toile. A propos de la vaccination et des restrictions d’accès aux bâtiments publics, elle déclare entre autre : « nous devons commencer par faire peur » , un chef de gouvernement devrait-il s’exprimer ainsi ?

Dans sa volonté de freiner la propagation de la contamination au covid-19, le gouvernement togolais s’est vu obliger de réactualiser les mesures restrictives de liberté. Dans la nuit du 09 septembre, une batterie de mesures a été annoncée ; on note la fermeture des lieux de cultes, les bars et discothèques et l’interdiction de tout rassemblement. Mais ces mesures, que le gouvernement justifie par la nécessité de faire infléchir la courbe des contaminations, ne sont pas du goût de tout le monde. En raison de leur impact sur l’économie et surtout en l’absence de données scientifiques prouvant leur efficacité, de nombreuses personnes s’interrogent. C’est le cas de Ourna Gnanta, un cadre du parti au pouvoir, qui semble ne pas comprendre l’opportunité de ces mesures.

En vue de désamorcer le grogne naissant dans le secteur de la santé, le gouvernement togolais et les partenaires sociaux ont eu des rencontres dans le cadre du Conseil National du Dialogue Social (CNDS). A cet effet, l’exécutif a annoncé une batterie de mesures pour soulager le calvaire du personnel soignant et enseignant, mais n’a pas manqué de toucher du doigt un mal profond qui ronge le système sanitaire togolais : le mauvais accueil dans les structures de soins. Les professionnels du secteur sont invités à revoir la copie.

Il n’y pas de virus Ebola en Côte d’Ivoire. C’est la conclusion à laquelle l’Organisation Mondiale de la Santé vient de parvenir après une analyse des prélèvements effectués sur une guinéenne il y a 3 semaines. Déclarée positive au virus Ebola, la jeune femme qui a voyagé entre la Guinée et la Côte d’Ivoire sur plus de 1.500 km, avait été mise en isolement et des recherches de cas contacts lancées. Fausse alerte, vient donc de signaler l’OMS. Soulagement d’un côté, interrogations de l’autre.

Le coronavirus apparu pour la première fois en Chine en 2019 semble avoir encore de longs jours devant lui. De sa forme première à la forme mutante avec l’apparition de nombreux variants selon les scientifiques, ce virus n’a cessé de surprendre au jour le jour. A peine le monde fait-il face à une nouvelle poussée épidémique qu’un nouveau variant se signale. Il serait deux fois plus contagieux que le variant Delta actuel et ce sont les chercheurs sud-africains qui tirent sur la sonnette d’alarme. Baptisé variant C.1.2, il a déjà été détecté dans quelques pays à très faible proportion.

Le gouvernement togolais avance à grand pas sur le projet de mis en place d’une couverture santé universelle pour la population. Cette volonté affichée et clairement exprimée par l’exécutif vient encore de se confirmer en conseil des ministres tenu ce mercredi 25 août 2021 à Lomé. L’avant-projet de loi instituant l’assurance santé universelle a à nouveau fait l’objet d’examen.

La visite aux malades du pavillon militaire du Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio de Lomé ne se fera plus comme par le passé. Dès ce 12 juillet 2021, de nouvelles conditions sont posées aux visiteurs de tout patient admis dans cette aile de l’hôpital. La mesure a non seulement de quoi surprendre mais elle risque de surtout pénaliser d’abord les malades.

C’est désormais opérationnel au Togo, les personnes qui ont reçu déjà les doses complètes du vaccin anti-covid peuvent prétendre à un passeport vaccinal. Il s’agira d’un document dit sécurisé qui n’est en fait qu’une sorte de fichage de toutes personnes vaccinées contre le coronavirus.

L’administration du vaccin AstraZénéca est au cœur de toutes les polémiques depuis que des pays européens et quelques-uns en Afrique ont commencé par la suspendre. Outre la Suède, l’Estonie, la Lituanie, la Finlande, le Danemark…, la France et l’Allemagne viennent de s’ajouter à la liste. Au Togo on attend une réaction des autorités allant dans le même sens, mais il n’en sera visiblement rien. Le Togo ne suspendra pas l’administration du vaccin AstraZénéca juste par suivisme. C’est en tout cas ce que répète à qui veut l’entendre le ministre Majesté Ihou Watéba.

Déjà que les nombreux vaccins contre le coronavirus qui sont abondamment administrés dans le monde actuellement ne rassurent guère la majorité des populations, les informations sur AstraZeneca ne sont pas de nature à faire baisser cette méfiance. Depuis quelques jours, le vaccin AstraZeneca est sur toutes les lèvres pour les effets secondaires quelques fois mortels qui résultent de son administration. Au Togo ce vaccin est administré depuis mercredi 10 mars, n’y a-t-il pas nécessité de marquer une pause par mesure de précaution ?